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Projets > Projets réalisés
Projets réalisés
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Éthiopie

Approvisionnement en eau de l’école et du village de Mutulu, région d’Oromiya

Contexte
La population du petit village de Mutulu, dans la zone administrative du Shewa occidental dans la région d’Oromiya, environ 150 km à l’ouest d’Addis Abeba, n’avait jusque là pas accès à l’eau salubre. La consommation d’eau polluée causait de nombreuses maladies chez les habitants. La corvée d’eau demandait beaucoup de temps et d’efforts aux femmes et aux enfants, qui devaient se rendre à une source éloignée.

Réalisation
Une coopération fructueuse entre la FondationEau et son partenaire local Environmentalists Development Association – Ethiopia (EDA-E) a permis de développer une solution pour la population. D’importants travaux de construction ont été entrepris en 2007. Le captage de la source principale, la pose d’une canalisation en polyéthylène de 6 km de long, la construction d’une citerne et l’aménagement de 12 points d’accès à l’eau dans le village et à l’école ont apporté une solution au problème de l’approvisionnement en eau.

Résolution des problèmes d’approvisionnement en eau
Plus de 1200 personnes ont ainsi pu être approvisionnées en eau. Le village a désigné des personnes pour constituer un comité chargé de l’eau et de l’entretien des installations. Elles ont été formées par l’EDA-E et le bureau local responsable de l’eau grâce à des cours et des applications pratiques sur place pendant la réalisation du projet.

Le projet « Approvisionnement en eau de l’école et du village de Mutulu/Éthiopie » a ainsi été achevé avec succès fin 2007.

Partenaire
L’Environmentalists Development Association – Ethiopia (EDA-E) est une association non gouvernementale éthiopienne d’utilité publique fondée dans le but de concilier protection de l’environnement et développement. Elle a notamment pour objectif d’approvisionner les populations locales en eau salubre tout en préservant l’écosystème et en évitant de nouveaux conflits liés à l’utilisation de l’eau.

Coût
Environ 43 000 $ (approximativement 32 000 €). Le village, l’association EDA-E et le bureau local responsable de l’eau ont contribué à hauteur de 15 % des frais. Les 85 % restants ont été financés par la FondationEau.

Perspectives d’avenir
Mais la FondationEau ne veut pas en rester là. En plus d’être approvisionnée en eau, l’école de Mutulu veut également intégrer la thématique de l’eau dans son cursus afin que les élèves apprennent les bonnes pratiques d’utilisation de l’eau des installations sanitaires, ainsi que dans la cour de l’école et dans la nature (notre concept d’école de l’eau). En outre, la situation sanitaire de l’école reste à ce jour très insatisfaisante. Des mesures urgentes sont nécessaires. Nous continuerons donc d’agir à Mutulu dès que les moyens financiers seront réunis.

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Éthiopie, Burkina Faso



Des ânes porteurs d’eau

Contexte

En raison du réchauffement climatique qui entraîne des périodes de sécheresse de plus en plus longues et fréquentes, les puits se tarissent et les points d’eau sont plus difficiles d’accès. Les femmes et les jeunes filles sont les premières victimes de ce phénomène : de lourds récipients, seaux ou calebasses sur le dos, elles marchent pendant des heures pour ramener de l’eau potable dans leur foyer. Cela leur cause de graves problèmes de santé sans pour autant leur permettre de subvenir complètement aux besoins de la famille. En revanche, utiliser un âne ou un dromadaire comme porteur d’eau permet de rapporter davantage d’eau de manière moins éprouvante. L’excédent d’eau peut ainsi être vendu, partagé avec les voisins ou utilisé pour irriguer les cultures vivrières. De plus, les enfants peuvent aller à l’école au lieu d’aller chercher de l’eau. Ânes et dromadaires contribuent donc souvent à la survie des familles.

Lieu d’attribution des ânes
En Éthiopie, dans la région Sire de la province d’Arsi.
Au Burkina Faso, dans la province du Soum, dans le nord du pays.

Objectif
Dans les régions reculées où il n’y a ni point d’eau, ni projet d’approvisionnement en eau prévu à court terme, la mise à disposition d’ânes et de dromadaires permet d’améliorer les conditions de vie des plus démunis : les personnes âgées isolées, les veuves ayant des enfants à charge et les familles particulièrement pauvres. Des vermifuges sont fournis pour traiter l’âne ou le dromadaire.

Partenaires
Éthiopie : ORA International Deutschland e.V.
Burkina Faso : Les amis Djibos e.V.

Coût
Un âne avec des récipients en Éthiopie coûte 90 €. Un âne au Burkina Faso coûte 85 €, et une carriole avec un baril 300 €.

Supervision
Éthiopie : ORA International Deutschland e.V.
Burkina Faso : Frère Jacques Fellmann de l’ordre des Pères blancs à Djibo

Réalisation
Burkina Faso : l’achat et l’attribution sont à tout moment possibles auprès du Frère J. Fellmann à Djibo.
Éthiopie : l’achat et l’attribution d’animaux peuvent se faire à tout moment. Les ânes sont achetés le dimanche sur un marché local et attribués aux familles qui n’en possèdent pas encore. Un comité répertorie tout nouveau propriétaire d’âne.

Plus de 600 ânes et vermifuges ont pu être achetés grâce à l’argent récolté de 2002 à 2004 pour le projet en Érythrée, aujourd’hui terminé.


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Bolivie


Fournisseurs d’eau. Au cours d’une formation de 3 mois, des apprentis apprennent à construire des puits et pompes à main à moindre coût.

Formation des fournisseurs d’eau en Bolivie

Contexte
Le mauvais approvisionnement en eau potable constitue l’une des causes principales des maladies chroniques et de la forte mortalité infantile en Amérique du Sud. Dans certaines régions, les réserves en eau sont largement suffisantes, mais cela ne signifie pas que la population dispose de suffisamment d’eau potable. Nombreux sont les habitants de la campagne dépendants des étangs du village, qui sont alimentés par les précipitations et servent également d’abreuvoir pour les animaux ainsi que de lavoir. Le climat tropical peut rapidement en faire de dangereux nids de bactéries. Ce n’est pas un hasard si c’est d’abord en Amérique du Sud qu’est réapparu le choléra au début des années 1990, et qu’aujourd’hui encore, de nombreuses personnes y succombent.

Objectif
Afin de faciliter l’accès à l’eau potable pour les familles pauvres en milieu rural, Wolfgang Buchner, fondateur et directeur de l’école de puisatiers « Escuela Movil Aquas » reconnue par l’Etat, forme des fournisseurs d’eau depuis 1991. Après une formation de 3 mois, ils sont en mesure de construire des pompes à main et de creuser des puits rudimentaires à moindre coût (6 $ le mètre), à la portée de toutes les familles. De plus, ils apprennent à construire des panneaux solaires résistant au gel, des récupérateurs d’eau de pluie, des filtres à eau et des toilettes sèches inodores. Avec les techniques de forage de puits développées sur place, l’eau peut être puisée manuellement à une profondeur de 50 m. En tant que petits entrepreneurs, ils contribuent significativement à l’amélioration de la santé et des conditions de vie en milieu rural. À ce jour, environ 10 000 puits ont été creusés en Amérique du Sud grâce à cette formation.

Partenaire
Comité d’action EMAS e.V.

Coût
La formation d’un fournisseur d’eau coûte 2 900 €.

Supervision
Le projet est dirigé et encadré par le comité d’action EMAS e.V. à Munich.

Contribution
2001 : la FondationEau finance la formation de 15 puisatiers.
2002 : la FondationEau finance la formation de 12 puisatiers.

*Wolfgang Buchner, fondateur de l’école et responsable de la formation, a reçu en 2001 le prix international Hundertwasser de la FondationEau d’une valeur de 5 000 €. Il en a fait don pour financer la formation d’autres puisatiers.

Contact
Ernst Frost
Tél. (Allemagne) : +49 (0)8178-998418
E-mail : wasserstiftung@t-online.de

Plus d’infos sur le pays
Ministère fédéral allemand des Affaires étrangères




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Burkina Faso

Construction d’un puits pour l’école catholique de Koudougou

Contexte
Construite voici quelques années, la maison régionale qui abrite la congrégation féminine de l’Immaculée Conception à Koudougou s’agrandit. C’est en ce lieu que des jeunes gens de Koudougou et des alentours reçoivent un enseignement qui doit leur permettre de gagner leur vie par eux-mêmes. Or, le nombre d’élèves a tant augmenté que le problème d’approvisionnement en eau déjà existant s’en est trouvé considérablement aggravé.

Objectif
La construction d’un puits profond équipé d’une pompe à main devrait garantir l’approvisionnement en eau des sœurs et des élèves et rendre possible la mise en culture de fruits et légumes.

Partenaires
Les amis de Djibos e.V. et la communauté des Sœurs de l’Immaculée Conception, fondée en 1924, circonscription de Koudougou / Burkina Faso. En 2001, la communauté comptait 300 membres et 100 novices. Les sœurs travaillent dans les domaines de l’éducation, de la santé, et de l’aide sociale.

Coût
4 000 €

Supervision
Les amis Djibos e.V

Contribution
2001 : construction d’un puits profond pour un coût de 4 000 €

Contact
Henner Lang
Tél. (Allemagne) : +49 (0)8179-1313
E-mail : hennerlang@aol.com



Chili


Le brouillard comme source d’eau

Contexte
Dans la région semi-aride des Andes, l’une des régions rurales les plus pauvres du Chili, l’eau est une ressource extrêmement rare, avec seulement 100 mm de précipitations annuelles moyennes. Les possibilités de culture et d’élevage y sont donc très limitées. Afin de parer à ce problème, l’ONG canadienne FogQuest a installé en 1999 huit capteurs de brouillard qui permettent de récupérer les gouttes d’eau contenues dans le brouillard sur la cordillère du Talinay. Ainsi, 1 500 litres d’eau par jour ont pu être récupérés dans les capteurs, assurant l’approvisionnement du monastère de Padre Hurtado via une canalisation de 3,5 km de long. L’eau est recueillie dans un grand bassin de 35 m3. Elle est utilisée à la fois par les occupants du monastère pour irriguer les jardins et par les milliers de pèlerins qui visitent Padre Hurtado chaque année. Douze autres capteurs ont depuis été ajoutés, fournissant chaque jour 2 500 litres d’eau supplémentaires pour environ 40 familles. Par la suite, le monastère a été fermé.

Objectif
Afin de maintenir l’exploitation des installations pour la collecte d’eau de brouillard, FogQuest a contacté le directeur de formation de la région de Canela, qui est également directeur d’un institut technique et apprend aux élèves comment récupérer de l’eau dans les régions arides. À présent, les élèves bénéficient d’une formation en technique de récupération d’eau, dispensée à l’Institut Géographique par Pablo Osses, membre de FogQuest. C’est dans ce but que sont utilisés les collecteurs de brouillard de Padre Hurtado, qui doivent, pour certains, être remis en marche ou réparés. Ainsi, après la fermeture du monastère, les élèves ont repris l’exploitation des 20 collecteurs, qui fournissent environ 4 000 litres d’eau chaque jour.

Coût
3 000 € pour former les étudiants et réparer les capteurs de brouillard.

Partenaire
FogQuest. L’organisation canadienne, reconnue d’utilité publique, s’est spécialisée dans les projets de récolte d’eau du brouillard dans les régions arides.

Supervision
FogQuest

Contact
Kerstin Anker
Tél. (Allemagne) : +49 (0)89-29003731
E-mail : kan@knorr-rechtsanwaelte.de

Réalisation
Les 20 premiers collecteurs de brouillard ont été installés au printemps 2007. Vingt nouveaux collecteurs doivent également être installés, dès que le financement sera assuré.

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Érythrée



Relier deux villages à l’eau potable

Contexte
On trouve souvent, à 10 ou 20 mètres de profondeur sous les lits asséchés des fleuves, des nappes dont l’eau peut être captée pour fournir de l’eau potable. Aux endroits appropriés, des puits sont mis en place à cette profondeur. Ces puits sont alimentés en eau par un fossé de drainage creusé en travers du lit du fleuve. L’eau est alors pompée dans un grand réservoir et acheminée vers les villages.

Objectif
La méthode décrite ci-dessus doit assurer un approvisionnement en eau potable pour les 450 familles des villages de Sanca et de Hangol dans la région d’Anseba. Les habitants sont chargés de creuser les tranchées pour les quelque 4500 kilomètres de canalisation et pour les fossés de drainage. Tout ce travail doit être fait à la main car la région est difficile d’accès et il n’est pas possible d’y transporter des machines.
Après les travaux, les installations passeront sous la responsabilité d’un comité érythréen, qui désignera un gardien. Ce dernier sera chargé d’ouvrir les pompes à certaines heures et de surveiller la consommation d’eau des habitants.

Partenaire
« Il Tucul ». Les membres de l’association effectuent les travaux pendant leurs vacances et assument tous les coûts, y compris les coûts de déplacement.

Coût
La FondationEau prend en charge 50 000 €. Les coûts totaux s’élèvent à 113 000 €. La dépense pour chacun des 3000 habitants s’élève à 37 € seulement.

Réalisation
Les installations devraient être terminées en février 2005. Les habitants des villages ont commencé à creuser les tranchées pour les canalisations d’eau en mai. Étant donné que le diesel utilisé pour le fonctionnement des pompes reste inabordable pour la majorité des Africains, l’eau sera extraite grâce à l’énergie éolienne ou solaire.

Supervision
FondationEau, „Il Tucul“, Sœurs Capucines.

Contact
Ernst Frost
Tél. (Allemagne) : +49 (0)8178-998418
E-mail : wasserstiftung@t-online.de

Plus d’infos sur le pays
Ministère fédéral allemand des Affaires étrangères


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Érythrée

Des ânes porteurs d’eau

Contexte
Les villages isolés sont souvent dépourvus de source ou d’accès à l’eau. Femmes et jeunes filles sont ainsi forcées de marcher des heures durant, de lourds récipients pleins d’eau sur le dos, afin de rapporter de l’eau potable à leur famille. Cela leur cause de graves problèmes de santé sans pour autant leur permettre de subvenir complètement aux besoins de la famille.

Objectif
L’âne libère femmes et jeunes filles des corvées d’eau tout en multipliant les quantités d’eau transportées. En effet, un âne peut porter 80 litres d’eau et assurer ainsi la survie de toute une famille, qui peut partager le surplus éventuel avec des voisins ou encore l’utiliser pour l’irrigation. Pour les jeunes filles, l’école remplace la corvée d’eau. Nous mettons en priorité les ânes à disposition des vieillards célibataires, des veuves avec enfants et des familles les plus pauvres. Chaque bénéficiaire du programme reçoit des vermifuges pour traiter la bête.

Partenaires
Les sœurs capucines de Mère Rubatto s’occupent bénévolement de l’achat et de l’attribution des ânes. Depuis 2004, elles ont été rejointes par le secrétariat catholique à Asmara. Les bénéficiaires prioritaires sont choisis avec les chefs de village.

Coût
Un âne équipé d’un sac en caoutchouc de 80 litres coûte 90 €.

Supervision
Sœurs capucines de Mère Rubatto

Contact
Senait Michiel
Tél. (Allemagne) : +49-(0)8179-1259
E-mail : wasserstiftung@t-online.de

Ernst Frost
Tél. (Allemagne) : +49 (0)8178-998418
E-mail : wasserstiftung@t-online.de

Réalisation
Entre 2002 et 2004, la FondationEau a mis à disposition l’argent nécessaire à l’achat de plus de 600 ânes ainsi que des vermifuges pour les bêtes. En mars 2004, le dernier virement* de la FondationEau s’élevait 48 000 €. Un rapport précis suivra bientôt.

*L’ambassade d’Érythrée à Berlin a invité la FondationEau à mettre fin au projet en invoquant la raison selon laquelle une initiative de Berlin mène déjà un projet d’ânes porteurs d’eau en étroite collaboration avec l’Union des femmes d’Érythrée ; en conséquence, un second projet d’ânes porteur d’eau n’est pas souhaitable.




Érythrée



Pompe. Un réservoir a remplacé l’ancienne pompe à main ; il suffit à assurer l’approvisionnement en eau.

Approvisionnement en eau de 3 000 réfugiés à Gemah

Contexte
Depuis le dernier conflit frontalier qui a opposé l’Érythrée à l’Éthiopie, de nombreux réfugiés, en majorité musulmans, sont arrivés à Gemah, près de la frontière éthiopienne. Ils savent qu’en raison de la nouvelle rectification de frontière, ils ne pourront plus revenir dans leur village d’origine. Très vite, l’approvisionnement en eau potable n’a plus suffi face à l’afflux des réfugiés. Ceux qui voulaient trouver de l’eau pour leur famille devaient actionner une pompe à main dès trois heures du matin. Lorsque cette pompe conçue initialement pour les besoins de 400 personnes cessait de fonctionner, ce qui parfois arrivait plusieurs fois par semaine, les gens devaient se rendre au village voisin, distant de six kilomètres, pour trouver de l’eau salubre. Les plus faibles n’avaient d’autre choix que de boire au fleuve tout proche, contractant à l’occasion maintes maladies.

Objectif
Afin d’améliorer l’état de santé et les conditions de vie de ces 3 000 personnes, il fallait tout d’abord assurer un approvisionnement suffisant pour couvrir des besoins de eaux qui s’élèvent à 20 litres par personne et par jour. Le cœur de l’installation est constitué d’une pompe qui fonctionne à l’énergie solaire et qui envoie l’eau vers deux réservoirs élevés et vers des pompes. Les habitants de Gemah ont creusé les tranchées destinées à recevoir les canalisations d’eau, puis posé ces canalisations, et construit les fondations des réservoirs. La pauvreté des habitants de Gemah, qui ne possèdent guère que ce qu’ils portent sur eux, a pesé lourd dans la décision d’opter pour une station de pompage fonctionnant à l’énergie solaire ; en effet, le carburant diesel demeure inabordable.
Un comité de l’hygiène et de l’eau composé de trois hommes et deux femmes de la commune est responsable de la bonne utilisation de la pompe.

Partenaires
Les sœurs capucines de Mère Rubatto

Coût
61 000 €. L’ambassade d’Allemagne a apporté 25 000 € de subvention au projet, grâce à un financement du ministère des Affaires étrangères allemand.

Supervision
Les sœurs capucines de Mère Rubatto

Réalisation
La nouvelle installation est entrée en service à Pâques 2004 et a été inaugurée à l’été 2004. Fonctionnant presque sans entretien, il suffit de la désencrasser de temps en temps. Les coûts consécutifs sont réduits quand on prend en compte à la fois aspects écologiques et aspects économiques. Ainsi, le coût de l’installation sera amorti en quelques années seulement.

Contact
Ernst Frost
Tél. (Allemagne) : +49 (0)8178-998418
E-mail : wasserstiftung@t-online.de




Inde


Canaux d’irrigation. Les petits cultivateurs apprennent à irriguer leurs champs.

Amélioration des ressources en eau pour les petits cultivateurs en Inde.

Contexte
Dans les régions vallonnées et montagneuses du nord du Kerala, les petits cultivateurs disposent de peu de surfaces cultivables. De nombreuses parcelles situées sur de fortes pentes sont impropres à la culture. La situation est aggravée par la culture de produits d’exportation dans de vastes plantations et l’augmentation de la population. Surexploitée et érodée, la terre devient alors stérile. La pénurie en eau constitue un problème important.

Objectif
Des méthodes d’exploitation agricole durables sont mises en place dans dix villages du nord du Kerala, dans les districts de Kasaragod et Kannur. Les petits cultivateurs apprennent par exemple à collecter l’eau de pluie sur le toit des maisons, à construire des digues de protection contre l’érosion et des canaux de récupération d’eau.

Partenaire
Andheri-Hilfe e.V. La Tellicherry Social Service Society est chargée de la réalisation du projet.

Coût
Environ 8 400 € par village pour 3 ans.

Supervision
Andheri-Hilfe e.V.

Contribution
2002 : 3 495 € d’aide pour l’amélioration du régime hydraulique.

Contact
Henner Lang
Tél. (Allemagne) : +49 (0)8179 1313
E-mail : hennerlang@aol.com




Népal


Junbesi. Une canalisation d’eau de 1,2 km de long a été construite pour subvenir aux besoins d’un dispensaire.

Raccordement d’eau pour un dispensaire

Contexte
Le dispensaire de Junbesi, rénové en 2004, se situe aux environs du monastère tibétain de Serlo, dans la région de l’Everest (nord du Népal). L’absence d’approvisionnement en eau constitue encore un manque à combler de toute urgence. Les sources environnantes étant contaminées par des bactéries, un point d’eau doit être bâti plus haut sur la montagne, à l’écart des habitations et des exploitations agricoles.

Objectif
La construction d’une canalisation de 1,2 km de long à partir de la source jusqu’au dispensaire permet d’établir des conditions d’hygiène favorables au traitement des maladies.

Partenaire
Meditibet e.V.

Coût
4 750 €

Supervision
Meditibet e.V. et le Lama Tulku Pema Tharr Chin, responsable du monastère de Serlo.

Réalisation
Les moines du monastère de Serlo avaient creusé les fossés pour la canalisation d’eau. Pendant l’automne 2004, des membres de l’association munichoise Meditibet ont construit le point d’eau et installé la canalisation.

Contact
Ernst Frost
Tél. (Allemagne) : +49 (0)8178-998418
E-mail : wasserstiftung@t-online.de

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Palestine

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Citerne de récupération d’eau de pluie. Après rénovation, elle permettra de collecter de l’eau pour 400 élèves.

Rénovation du récupérateur d’eau de la « School of Hope » (« école de l’espoir ») à Ramallah

Contexte
Israël, qui utilise 82 % de l’eau souterraine de la Cisjordanie, détient les nappes phréatiques des régions palestiniennes, où sévit une grave pénurie d’eau. En Cisjordanie, un Palestinien dispose en moyenne de 35 à 50 litres d’eau par jour, alors qu’un colon israélien consomme 280 à 350 litres par jour. Par exemple, Bethléem ne reçoit que 8 000 m3 d’eau pour ses 180 000 habitants, alors qu’au moins 18 000 m3 par jour seraient nécessaires. Plus de 37 % de la population rurale et 50 % des communes de Cisjordanie n’ayant pas accès à l’eau courante, les habitants dépendent de la collecte d’eau de pluie. L’eau est rarement distribuée plus d’une fois par semaine, même pour les quelques habitants connectés au réseau, et ce à un prix très élevé, inabordable pour de nombreuses écoles.

Objectif
Approvisionner quotidiennement en eau 400 élèves et 38 enseignants (eau potable, eau pour les sanitaires).

Partenaire
L’Eglise évangélique luthérienne de Jordanie et de Palestine. Elle est à l’initiative de la « School of Hope ».

Coût
Environ 7 200 €

Supervision
Le projet est supervisé par la communauté évangélique luthérienne de Ramallah (Pasteur Ramez Ansara).

Réalisation
Les travaux devraient être finis en mars 2005.

Contact
M. Peter Lohse
Tél. (Allemagne) : +49 (0)8178-955055
E-mail : PeterLohs@aol.com

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Palestine

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Rénovation des citernes de récupération d’eau de pluie de l’école « Talitha Kumi » à Beit Jala

Contexte
Israël, qui utilise 82 % de l’eau souterraine de la Cisjordanie, détient les nappes phréatiques des régions palestiniennes, où sévit une grave pénurie d’eau. En Cisjordanie, un Palestinien dispose en moyenne de 35 à 50 litres d’eau par jour, alors qu’un colon israélien consomme 280 à 350 litres par jour. Par exemple, Bethléem ne reçoit que 8 000 m3 d’eau pour ses 180 000 habitants, alors qu’au moins 18 000 m3 par jour seraient nécessaires. Plus de 37 % de la population rurale et 50 % des communes de Cisjordanie n’ayant pas accès à l’eau courante, les habitants dépendent de la collecte d’eau de pluie. L’eau est rarement distribuée plus d’une fois par semaine, même pour les quelques habitants connectés au réseau, et ce à un prix très élevé, inabordable pour de nombreuses écoles.
À Talitha Kumi, la moindre goutte d’eau de pluie est collectée et réutilisée. Deux grandes citernes permettent de récupérer l’eau s’écoulant des différents bâtiments. L’une d’entre elles se trouve à proximité d’une route fréquentée par des véhicules lourds et des tanks de militaires israéliens. Les chocs provoqués par ces véhicules ont endommagé les parois de la citerne. 180 m de joints et une surface de 450 m2 doivent être réparés.

Objectif
Approvisionner quotidiennement en eau 850 élèves, 50 jeunes filles en internat et 45 enseignants (eau potable, eau pour les sanitaires).

Partenaires
L’école évangélique luthérienne Talitha Kumi de Beit Jala. L’association « Berliner Missionswerk » est à l’initiative de l’école.

Coût
8 100 €

Supervision
Le projet est supervisé par le directeur de l’école, M. Georg Dürr.

Réalisation
Les travaux doivent être achevés avant le début de la saison des pluies.

Contact
M. Peter Lohse
Tél. (Allemagne) : +49 (0)8178-955055
E-mail : PeterLohs@aol.com

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Sénégal


Il a fallu près de sept mois pour creuser à la main un puits de quarante mètres de profondeur.

Construction d’un puits au Sénégal

Contexte
Les pays subsahariens, caractérisés par de longues périodes de sécheresse, sont particulièrement touchés par la pénurie d'eau, ce qui pose problème aux agriculteurs et aux éleveurs. En moyenne, seulement 35 % de la population sénégalaise a accès à l’eau potable.
Les nappes phréatiques se situent à quarante mètres de profondeur. Pour pouvoir y accéder, un puits doit être creusé à la main. La construction du puits se fait à l’aide de pelles, de seaux et d’un treuil qui permet de dégager la terre. Ce type de travaux durent généralement sept mois.

Objectif
Au Sénégal, ce sont les femmes et les jeunes filles qui sont traditionnellement chargées de rapporter de l’eau au foyer. Elles doivent souvent marcher pendant des heures pour atteindre des points d’eau ou des rivières polluées situés à des kilomètres. La construction de puits dans le diocèse de St Louis leur épargnera cette corvée. La présence d’un puits garantit l’approvisionnement en eau d’un village de 50 à 70 habitants.

Partenaire
L’association « Brunnenbau im Senegal »

Coût
Selon la nature du sol, un puits coûte entre 2 600 et 4 000 €. Ce prix comprend le salaire des puisatiers ainsi que l’achat d’une margelle en béton, de pelles, de seaux, d’un treuil et d’un câble.

Supervision
L’association « Brunnenbau im Senegal »

Contribution
Notre association a déjà investi 2 000 € dans la construction d’un puits au cœur de la savane sénégalaise. A l’automne 2004, Mme Hilmer de l’association « Brunnenbau im Senegal » a pu s’assurer du bon fonctionnement du puits.

Contact
Ernst Frost
Tél. (Allemagne) : +49 (0)8178-998418
E-mail : wasserstiftung@t-online.de

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Zimbabwe


Trou d’eau. À quelques mètres de profondeur dans des lits de rivières asséchées, on peut trouver des aquifères sableux.

Captage de l’eau au Zimbabwe

Contexte
Après la saison des pluies, l’eau est retenue en profondeur dans les couches de sable des rivières pendant plusieurs mois. C’est là qu’il est le plus facile de trouver de l’eau, puisqu’elle s’y renouvelle de façon régulière. Cette eau peut être captée au moyen de pelles et de pompes à main. Il s’agit d’une technique simple et peu coûteuse car elle ne nécessite ni travaux de forage, ni déblaiements. Le captage de l'eau des couches de sable offre deux autres avantages :
- grâce au filtrage du sable, l’eau est de très bonne qualité ;
- on évite l’apparition d’anophèles (moustiques vecteurs du paludisme) et de schistosomes (vers responsables de la bilharziose), très présents dans les points d’eau à ciel ouvert.

Objectif
L’organisation Dabane Trust, qui soutient financièrement des communautés rurales pour le développement de leurs ressources en eau depuis 1991, veut construire de petites digues retenant l’eau afin que le sable de la rivière en stocke une plus grande quantité. Par la suite, la population apprendra comment extraire l’eau du lit de la rivière et comment la transférer dans de petites cuvettes de rétention qui serviront à irriguer les potagers. La construction, l’installation et l’entretien de pompes à main simples à utiliser sont également prévues.
Quatre collectivités locales bénéficient de ce projet.

Partenaire
L’Association pour un Monde Solidaire (ASW)

Financement
L’ASW apporte un soutien financier annuel de 3000 à 6000 € à la Dabane Trust.

Supervision
L’Association pour un Monde Solidaire (ASW)

Contribution
Versement unique à hauteur de 950 € en 2002

Contact
Ernst Frost
Tél. (Allemagne) : +49 (0)8178-998418
E-mail : wasserstiftung@t-online.de



Ouganda

Construction d’un puits

La FondationEau a contribué à hauteur de 1 000 € au projet mené par l’association Bayerische Sportjugend de construction d’un puits pour un centre destiné aux enfants des rues du village ougandais de Nsumba.



Ouzbékistan


Puits. L’Ouzbékistan est l’un des pays ayant la pire qualité d’eau au monde.

Des canalisations et des pompes pour l’Ouzbékistan

Contexte
De grandes quantités de résidus polluants issus de l’agriculture ont été déversées par les fleuves dans la mer d’Aral. Depuis des années, la mer s’assèche et voit sa concentration en sel augmenter. Le climat de l’ensemble de la région a changé et la quantité de sel contenue dans le sol, l’eau et l’air est extrêmement élevée. Ces facteurs sont responsables de la médiocre qualité de l’eau potable et de la mauvaise santé de la population.
L’association « Wasserversorgung Zornedinger Gruppe » a donc mis en place une collecte de matériel et d’outils de seconde main dans cinquante stations de traitement de l’eau en Haute-Bavière, afin d’équiper gratuitement leurs homologues ouzbèques.

Objectif
Mettre gratuitement à la disposition des stations en Ouzbékistan du matériel d’occasion opérationnel, tel que des pompes, des écluses, des régleurs, des tuyaux, des moules et des hydrants. La FondationEau contribue à l’acheminement du matériel.

Partenaire
L’association « Wasserversorgung Zornedinger Gruppe »

Coût
13 800 € pour l'acheminement ferroviaire du matériel

Supervision
L’association « Wasserversorgung Zornedinger Gruppe »

Contribution
Le 27 novembre 2002, deux grands containers renfermant du matériel d’occasion d’une valeur de 115 000 € environ sont arrivés à Nukus en Ouzbékistan. La FondationEau a participé au transport à hauteur de 8 000 €.

Contact
Ernst Frost
Tél. (Allemagne) : +49 (0)8178-998418
E-mail : wasserstiftung@t-online.de


FondationEau | WasserStiftung
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Fax : +49 (81 78) 99 84 19
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